Cette année a été folle à tous les niveaux ! Voilà, je pose la conclusion avant même de détailler parce que c'est vraiment le sentiment de reconnaissance que j'ai au moment où j'écris. Et, avant d'aller plus loin, je voulais vous dire MERCI pour ça ! Parce que, sans vous, rien ne serait possible : chaque coup de pouce compte dans cette aventure, que ce soit une lecture mais aussi une évaluation, un bouche à oreille, un like sur les réseaux sociaux etc.
Maintenant, rentrons dans le vif du sujet :) Tout d'abord, cette année, j'ai vraiment augmenté mes sorties en publiant 10 romans et 3 collectors en ouvrant des nouveaux genres. En plus de l'urban fantasy, du thriller et du cozy, j'ai lancé une saga de romantic suspense et même de dark romance mafia coréenne. C'est pourquoi j'ai beaucoup écrit sous forme de marahton pendant des semaines parce que je voulais pouvoir proposer l'ensemble de ces sagas sur l'année afin de ne pas faire attendre trop mes lecteurs. Et comme en 2024 j'avais bouclé plusieurs sagas, j'ai voulu proposer des intégrales collector, notamment pour fêter aussi mes 3 ans d'édition indépendante. A fin d'année, j'ai donc désormais 25 romans sous différentes formes (ebook, broché, relié et audio) dont une dizaine traduits en anglais et/ou allemand.
Le mot pouvant qualifier cette année a sans doute été "OSER" ou "tester" qui est un dérivé. J'ai donc multiplié les expériences, à commencer par de nouveaux salons : j'ai quasi doublé le nombre d'évènements dans toute la France. Vous rencontrer, échanger avec vous est un véritable moteur pour moi ! Surtout que cette année, j'ai eu le plaisir de voir des lecteurs revenir et, même parfois, de recevoir des cadeaux : vous êtes trop chou ! J'ai aussi lancé 2 campagnes Ulule pour sortir mes intégrales collectors et l'aventure a été aussi palpitante que stressante. Mais les résultats ont largement dépassé mes espérances avec, notamment sur OSEF Noël, des apliers supplémentaires ajoutés à la dernière minute tellement vous avez été au rendez-vous.
Résultat, j'ai multiplié mon CA par 3 par rapport à 2024 avec 2.5M° de pages lues dans l'abonnement Kindle et une boutique en ligne qui commence à trouver son public. Sur novembre, j'ai même eu une commande/jour quasiment, ce qui est l'équivalent des 10 premiers mois. De plus, les salons sont une vitrine formidable pour être découverte par les lecteurs mais aussi pour assoir ma crédibilité en tant qu'autrice indépendante vis à vis des autres acteurs du marché. Le fait, par exemple, d'être validée sur un salon historique comme les Imaginales, m'a permis de décrocher le plus gros salon européen, soit le Salon de Montreuil. Une expérience incroyable par laquelle beaucoup de médiathèques m'ont découverte car c'est LE rendez-vous de ces professionnels : j'espère donc pouvoir être lue par de nouvelles personnes l'année prochaine si mes romans se retrouvent sur les étagères des bibliothèques municipales ou des établissements scolaires. Cela permet aussi à d'autres acteurs de me faire des propositions de collaboration : c'est comme ça que j'ai trouvé mon imprimeur pour mes collectors par exemple. Le fait d'être parfois invitée sur un évènement et/ou de faire une conférence / table ronde donne envie à d'autres organisateurs de me proposer un stand et ça, c'est génial ! Ainsi, en 2026, je vais pouvoir participer à des salons plus spécifiques comme dédiés à la romance parce qu'ils ont vu mes sagas en tant que visiteurs.
Comme vous l'aurez compris, je suis persuadée qu'on est plus forts à plusieurs que tout seul dans son coin et c'est pour cela aussi que je saisis une opportunité de collaboration dès que je peux. Cette année, j'ai beaucoup échangé avec des autrices partageant ces mêmes valeurs et nous avons monté "l'escouade d'imaginaire" pour mutualiser nos efforts. Si vous avez suivi ma dernière campagne Ulule, vous savez qu'on a proposé une promotion spéciale pour tous ceux qui craquaient pour nos collectors respectifs vu qu'on a fait des campagne concommittantes. Certains de mes lecteurs ont découvert CC Mahon et Charlotte Munich et vice versa. On s'entraide au quotidien et mutualisons les synergies pour des salons : c'est beaucoup plus sympa en terme d'ambiance et cela réduit la pression financière liée au coût des stands. Mais ce ne sont pas les seules, j'échange avec d'autres auteurs au gré des rencontres et cela m'ouvre d'autres opportunités : avant, j'avais toujours peur de déranger mais en osant, le pire qui puisse arriver c'est que jereçoive une fin de non recevoir. Alors qu'en vrai, j'ai beaucoup appris dans 99% des cas et trouvé d'autres copines passionnées.
Cependant, tout ce travail m'a demandé beaucoup de reflexion pour caser tout ça de façon claire et cohérente pour mes lecteurs. Aussi, j'ai dû réorganiser mon catalogue en collections par genre et cela m'a amené à revoir aussi ma strategie de distribution. Je me suis donc attelée à trouver des solutions et à réviser mon calendrier éditorial pour 2026. Je suis en négociation avec deux partenaires pour mes ebooks et mes formats papiers afin d'être commandables en librairies en France mais aussi à l'international. C'est long, cela demande beaucoup de travail de préparation car chacun a ses spécificités techniques. Par exemple, le format papier que j'ai jusqu'à maintenant est basé sur les côtes internationales d'amazon, alors que mon prochain partenaire est lui, sur des normes européennes. Dis comme ça, on a l'impression que ce n'est pas grand chose mais cela demande que je refasse tout le travail de mise en page de mes romans : mon gabarit n'est plus bon... Cela change donc le nombre de pages intérieures et de ce fait, le coût d'impression. Cela m'oblige donc à revoir aussi ma stratégie de prix. Bref, vous avez compris que le moindre changement peut entrainer une masse de travail dans l'ombre et... que tout le temps passé à faire ça est du temps où je n'écris pas de nouvelles histoires.
Pourtant, j'avais mis en place un agenda pour pouvoir tout tenir mais, avec toutes les opportunités à étudier les unes après les autres, bah j'ai pris du retard sur mes réecritures. Donc je dois mettre la gomme en fin d'année au lieu de me reposer pendant les vacances de Noël comme je l'avais prévu. Mais je m'accroche à mon rêve de vivre de ma plume parce que je l'approche vraiment du bout des doigts : avant, c'était un voeu pieux, maintenant je suis convaincue que c'est possible et c'est mon objectif principal pour 2026. Ceci dit, après 3 ans de travail acharné (15 à 20h/jour 7/7) je me dit qu'il serait quand temps que je puisse enfin me rémunérer un peu sous une forme ou sur une autre. Avec tous les essais de ces dernières années, j'ai toujours tout réinvesti dans ma maison d'édition et j'ai besoin de pouvoir enfin toucher le fruit de mes efforts. En France, il y a ce mythe de l'artiste fauché vivant d'amour et d'eau fraiche qui persiste encore mais, écrire est un vrai métier et comme tout travail, cela mérite une reconnaissance aussi financière : qu'en penses-tu ?
Enfin, cette année, j'ai une la chance de devenir formatrice pour Licares, la première école d'écriture française. Et d'intégrer le premier réseau de littérature francophone, les rencontres des auteurs francophones. Ce n'est que le début de l'aventure donc je ne peux pas en dire beaucoup plus mais les premiers retours sont déja plus que prometteurs, donc suis-moi pour en savoir plus courant 2026 !