Buter un Archange à Noel...ou pas ?

Buter un Archange à Noel...ou pas ?

Préambule

Ce tome peut se lire indépendamment d’Une Furie à New York : OSEF Noël ! – même s’il est conseillé de suivre la chronologie pour une meilleure immersion dans l’univers. Pour une lecture plus fluide (sans spoiler), voici un petit rappel.
L’histoire se déroule juste après le dernier Concile, réunion de tous les Immortels qui a lieu tous les quatre ans. Cette édition était la millième et le panthéon grec, qui en était l’organisateur, a voulu marquer les esprits en proposant des festivités particulières. Qui, bien évidemment, ne se sont pas du tout déroulées comme prévu. S’en est ensuivi tout un tas d’évènements qui a abouti à une entente fragile entre différents groupes, ce qui n’était pas arrivé depuis des siècles. Ainsi, les Anges de l’Ordre des Ailes de Dieu ont accepté une trêve avec les Dragons et sont plus ou moins devenus alliés avec les panthéons grec, égyptien et punique.

 

Prologue

 An 1098 – Antioche (Terres byzantines).

 Hugues de Vermandois, descendant du roi Henri IV et frère cadet du roi Philippe 1er, connaît une joie sans borne en franchissant les portes de la ville enfin vaincue. Il est celui qui a permis la victoire des Croisés et a gagné le surnom de «le Grand» sur le champ de bataille.

Que le reste des appelés continuent sur Jérusalem car lui a trouvé son royaume! Avec ferveur, il met un genou à terre sur la place centrale du marché en plein cœur de la ville, et commence à prier l’Ange Gardien qui le suit depuis des années.

Pour établir son nouveau fief, il a besoin de consolider ses bases politiques locales. Car même si le pape Urbain IV sera ravi d’apprendre le succès de cette première croisade, il ne consentira certainement pas à reconnaître une nouvelle union avec la fille du sultan byzantin. Pas tant qu’il sera toujours marié avec Adélaïde qui est restée à la cour de France en tout cas. La seule solution pour lui est donc de devenir veuf très rapidement.

Alors, il prie de toutes ses forces!

Et le miracle attendu se produit, une missive lui apportant «la triste nouvelle» quelques mois plus tard. Entre-temps, les recherches qu’il a ordonnées ont permis de retrouver la Sainte Lance[1] dans les entrailles de la ville. Un tel trophée offert au pape ne peut que lui garantir son soutien indéfectible! Organisant aussitôt en grande pompe sa nouvelle alliance, il est trahi un an plus tard par sa seconde femme qui devient alors reine de la cité sous les ordres de son père.

Moribond, il appelle son Ange avec la force du désespoir mais n’est toutefois pas sauvé. Il a tout juste le temps de confesser ses péchés sur son lit de mort, non sans tenir à rétablir une vérité : son dernier-né est forcément un bâtard qu’il a été obligé de reconnaître pour sauvegarder son honneur aux yeux du monde, mais il sait parfaitement ne pas en être le géniteur dans la mesure où il n’honorait plus sa femme depuis bien longtemps. Il implore donc son Ange de ne se préoccuper que de son fils aîné qui est son véritable et seul héritier légitime.

Car sa famille de sang royal est protégée par la bénédiction du pape et il ne veut pas qu’un usurpateur puisse en profiter.

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 An 1100 – Jardin d’Eden.

 Aujourd’hui, tous les Anges fêtent la nomination de l’Archange Gabriel qui est enfin récompensé de tous ses efforts d’accompagnement des humains. Il faut dire que le panthéon judéo-chrétien connaît un essor fulgurant, incroyable en termes d’adeptes, au point de faire trembler et vaciller les autres dieux dont les bases de pouvoir ne font que décliner avec la chute spectaculaire du nombre de leurs fidèles. La majorité de l’humanité se convertit massivement à cette nouvelle religion.

Et c’est un fait que le nouvel Archange ne manquera pas de rappeler lors du prochain Concile des Immortels pendant lequel, tous les quatre ans, ont lieu des tractations pour répartir l’adoration des humains entre les différents panthéons…

Car une nouvelle ère est en train de s’installer et il n’y aura de place que pour un seul référentiel spirituel : l’Ordre des Ailes de Dieu.

  

Chapitre 1

De nos jours – New York.

Chloé

Comme tous les matins, je me presse vers mon café préféré afin de commencer ma journée mais, cette fois-ci, je prends mon temps. En effet, je ne dois être à l’aéroport que dans trois heures et j’ai donc largement le temps de déguster un croissant gourmand qui me rappelle avec nostalgie mes années à Paris.

— Et voilà, Comtesse, me salue Bertrand le propriétaire de cette boulangerie française installée dans le quartier de Soho en m’apportant ma commande. Je vous ai rajouté des amandes effilées à côté que j’ai torréfiées moi-même.

Je ne suis rentrée à New York que depuis deux ans, lorsqu’étant la seule héritière de son fonds de placement, j’ai dû régler la succession de ma grand-mère maternelle. Même si elle était décédée quatre ans auparavant, je ne pouvais pas y accéder avant mes vingt-cinq ans. J’ai dû recommencer ma vie une seconde fois dans cette ville immense qui n’est pourtant pas assez grande pour que je puisse échapper totalement au poids de ma famille. Car outre le fait que mon père en est le maire, la branche maternelle est d’une lignée prestigieuse d’aristocrates français ayant relevé le défi « du rêve américain » au siècle dernier.

D’où le surnom de Comtesse qui me colle à la peau depuis le pensionnat. Au départ, je l’avais en horreur mais, au fil du temps, j’en ai fait ma force et ma marque de fabrique. Les Américains adorent la culture de ce pays et cela sert bien mon business. Même si c’était pour conforter mon image, je suis également amoureuse de Paris, et la première chose que j’ai faite en arrivant ici a été de chercher un établissement qui me permettrait d’en avoir un petit bout au quotidien. J’aurais pu installer mon agence dans le quartier français mais j’ai préféré Soho pour sa mixité… et la boulangerie de Bertrand. La French Baguette s’est parée d’une décoration délicieusement art déco : les panneaux de mosaïques en verre coloré représentant des motifs de fleurs et autres me rappelant le restaurant La Coupole [2]où j’ai travaillé comme serveuse quelque temps.

Le téléphone interrompt mes souvenirs : je ne peux m’empêcher de grimacer en voyant le nom de mon correspondant s’afficher. Soupirant intérieurement, je me résous à répondre en me promettant d’expédier la conversation aussi vite que possible.

— Bonjour, Père, je n’ai que très peu de temps devant moi avant de partir à l’aéroport…

— Oublie ça, Chloé, et monte dans la voiture qui t’attend, réplique-t-il sèchement. Tu as vingt minutes pour te rendre à Central Park et la circulation est dense. À l’avenir, je te prierai de ne plus jamais me mettre dans une situation pareille. Compris ?

Je n’ai pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il a déjà raccroché. Furieuse, je ne peux que constater qu’effectivement, un chauffeur de maître attend patiemment face à la devanture.

Que se passe-t-il exactement ? Central Park, a-t-il dit ?

Flûte, ce Mickael Angelus a dû faire pression sur mon père. Et pour qu’il y parvienne à ce point, ce doit être une « huile » de la ville dont je n’ai pas connaissance. Mais le véritable pouvoir, comme je l’ai appris par la tradition familiale, ne réside pas toujours là où il est visible. Au contraire. Donc, j’ai commis une erreur d’appréciation en refusant de me plier aux exigences intempestives de ce monsieur qui a sorti ce désagréable lapin de son chapeau. Ai-je le temps de savourer mon croissant tout chaud aux effluves délicieux ? Bien sûr que non.

M’avouant vaincue sur cette première manche, je suis toutefois bien décidée à remporter la mise. Ce client veut jouer ? Il va être servi. Et c’est remontée comme un coucou que je m’engouffre dans la luxueuse berline… pour tomber nez à nez avec un homme dont le physique ferait pâlir de jalousie tout autre membre de la gent masculine. Comment peut-on être aussi avantagé par la nature ? Grand, élancé, avec une coupe de cheveux mi-longs impeccable encadrant un visage qui pourrait être l’illustration du fameux nombre d’or[3]… Avec, en plus, un regard aux couleurs de la mer des Caraïbes qui ne sont que mieux mis en valeur par la teinte mordorée de sa peau et de ses cheveux. Bref, ce sont toujours les plus imbuvables qui ont des physiques de rêve, pfff.

— Bonjour, mademoiselle Parker, m’accueille-t-il d’une voix mélodieuse. Je suis ravi que vous ayez pu vous libérer.

C’est ça, j’adore le sarcasme policé…

— Arrêtons la comédie, rétorqué-je de ma voix la plus doucereuse. Nous savons pertinemment que vous avez abusé de votre pouvoir pour vous imposer. À l’heure qu’il est, comme je vous l’ai déjà expliqué hier et avant-hier aussi bien par mail que par téléphone, je suis en congé pour deux semaines. Je pourrais éventuellement me pencher sur votre demande à mon retour, sans garantie aucune dans la mesure où mon agenda est déjà bien rempli. Toutefois, je peux vous conseiller un collègue qui sera ravi de prendre en charge votre dossier…

— Je ne veux pas d’un obscur collègue pour ce projet qui me tient vraiment à cœur, rétorque-t-il d’un petit ton tranquille. Je veux le top, et on m’a dit que c’était vous, donc…

— Vous obtenez toujours ce que vous voulez ?

Son sourire et son silence sont plus éloquents que n’importe quelle réponse.

Mais cet arrogant personnage n’est pas au bout de ses surprises. Malgré mon éducation traditionnelle, et au grand dam de mes parents, j’ai un caractère d’acier trempé. Il fallait bien ça si je voulais exister par moi-même dans cet univers impitoyable de la haute bourgeoisie new-yorkaise. Sous un vernis social de circonstance, j’ai toujours décidé de ma vie. Que j’ai choisi, depuis bien longtemps, de vivre comme je l’entendais. Ce n’est pas un bellâtre qui va réussir à me faire changer d’avis, malgré sa sournoiserie.

— Que d’expression dans votre regard, murmure l’homme qui me fixe intensément. Je peux me tromper, mais je dirais que vous n’êtes pas du tout dans le bon état d’esprit pour échanger avec un client ?

— Je dois bien avouer que je ne réagis pas bien aux sommations, encore moins lorsqu’on me met au pied du mur. Donc, si vous voulez bien demander à votre chauffeur de faire demi-tour, le mien ne devrait plus tarder.

— Mais pourquoi agissez-vous comme si vous aviez le diable aux trousses ? Que fuyez-vous ? demande-t-il, intrigué.

Sa sagacité me surprend bien plus que je ne l’aurais cru.

Car il est le premier depuis tout ce temps à avoir compris la véritable motivation cachée derrière mes vacances annuelles. Sous couvert de « cure de soleil pendant l’hiver », je fuis effectivement les festivités de fin d’année avec acharnement. Parce que quand on a vécu les réveillons de Noël dans ma famille, on ne peut que vouloir y échapper ! Loin d’être un rassemblement familial chaleureux, cette période n’est qu’un prétexte pour jouer la pièce politique qui régit toute notre vie.

Chaque convive est trié sur le volet, chaque phrase prononcée est décortiquée et analysée avec soin, chaque interaction est pensée pour se rapprocher d’un objectif. En tant qu’enfant, je n’ai pu que subir cette atmosphère hypocrite où mes parents ne s’adressaient à moi que pour afficher l’image sans tache d’une famille unie. Alors que dès que le rideau de ces représentations grotesques retombait, je n’existais plus à leurs yeux. Au point de préférer rester au pensionnat où on m’avait expédiée dès mon plus jeune âge pendant le plus gros des vacances. Sauf quand j’étais convoquée et renvoyée manu militari de l’école sur un simple appel de mon père. Pour assister à un gala de charité, inaugurer une galerie d’art ou encore servir de cavalière à un soutien de campagne.

Bref, ma famille m’a exploitée pour ses ambitions du plus loin que je m’en souvienne. Jusqu’à ce que je dise « stop » à toutes leurs manigances et finisse par m’enfuir du pays. Grâce à ma grand-mère qui avait finalement décidé de m’aider à organiser mon départ pour la France dans le plus grand secret… la veille de l’annonce officielle de mes fiançailles. C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Il était hors de question qu’à vingt et un ans, je m’enchaîne à un homme qui ne s’intéressait à moi que pour mon pedigree.

Barry Sotto, jeune loup de Wall Street, était une étoile montante du parti des républicains à qui mon père m’avait « vendue » en échange d’un soutien à sa candidature. Il était persuadé que nous formerions le futur couple présidentiel d’ici deux décennies si nous jouions bien nos rôles respectifs. Autant dire que ma révolte avait mis à mal ses rêves de Maison Blanche et qu’il s’était vengé en me coupant les vivres autant qu’il avait pu. Mais c’était sans compter ma grand-mère qui m’avait finalement prise en pitié et m’avait aidée à m’installer à Paris où j’avais enfin pu suivre mes aspirations personnelles. Travailler en tant que serveuse ne me rebutait pas tant j’étais heureuse de pouvoir suivre des cours à la Sorbonne[4] et à l’école Boulle[5]. Car mon rêve à moi, c’était l’architecture et la décoration d’intérieur.

Ce que j’ai réussi à concrétiser quand le propriétaire d’une agence immobilière du Marais a bien voulu me donner ma chance. J’ai été son assistante pendant trois ans tout en créant mon agence en parallèle. Et j’avais réussi quelques coups d’éclat en réhabilitant de vieux appartements pour des Américains fortunés, ce qui avait forgé ma réputation. Il faut dire que les Français ne maîtrisent vraiment pas bien les langues étrangères : monsieur Martin avait donc été plus que ravi d’avoir une assistante polyglotte. À force, nous sommes devenus amis et c’est lui qui m’a poussée à mettre en avant mon hérédité comme atout marketing. Il avait raison car cela m’a apporté la confiance et la crédibilité que mon jeune âge m’enlevait souvent aux yeux de ses clients. Tout à coup, être la descendante du Comte de Valois m’adoubait en tant que grande prêtresse de l’architecture parisienne.

Quand j’ai dû repartir aux États-Unis, monsieur Martin a pris sa retraite et je lui ai racheté son agence afin de garder ma base parisienne en la mettant en location-gérance. Cela a été un choix payant puisque je travaille désormais – comme une forcenée – des deux côtés de l’Atlantique.

Sauf pendant deux semaines par an.

Ce n’est pas si compliqué à comprendre, non ?

— Votre tarif sera le mien, déclare l’homme tiré à quatre épingles devant moi.

Et voilà, je ne supporte pas cette arrogance qui croit pouvoir tout acheter. Cette mentalité a le chic pour me hérisser les poils.

— Mes vacances annuelles ne sont pas à vendre, rétorqué-je avec mépris. Tout l’argent du monde ne saurait vous donner ce que vous pensez être votre dû. Désolée de vous l’apprendre, mais certaines choses ne sont pas à votre portée. Maintenant, arrêtons cette mascarade, dites à mon père que vous avez eu votre rendez-vous, et laissez-moi tranquille. Car j’ai décidé que je ne travaillerai pas pour vous, ne vous en déplaise…

— C’est fort dommage à entendre, répond-il d’une voix basse. Car je ne saurais me satisfaire de cette réponse. Il va donc falloir que nous négociions jusqu’à trouver un accord acceptable. Si vous êtes effectivement pressée, mieux vaudrait-il nous y mettre tout de suite, ne pensez-vous pas ?

Il ne manque vraiment pas d’air, celui-là ! Il m’annonce tranquillement qu’il va me harceler jusqu’à ce que je cède ? Mais pour qui se prend-il au juste ?

— Dans la mesure où nous sommes arrivés à destination, reprend-il alors que la voiture s’arrête, autant aller voir le projet, non ? Je me suis renseigné sur vous, et avec votre réputation, je suis certain que vous ne pourrez pas résister au défi que je vous propose…

Où sommes-nous ? Totalement focalisée sur ce malotru, je n’ai pas fait attention pendant le trajet. Regardant à travers la vitre, je vois… un énorme édifice de pierres de taille que je rêve depuis toujours de rénover ! C’est un chantier titanesque auquel j’ai pensé des milliers de fois lorsque j’étais seule dans mon lit avant de m’endormir le soir.

Des idées, j’en ai des tonnes, plus folles les unes que les autres, et j’aimais à penser, qu’un jour, j’aurais la capacité de racheter ces immeubles pour les réhabiliter. Car, pour l’heure, ils ne sont absolument pas exploités correctement ni mis en valeur. Compte tenu de leur emplacement en or au centre de la ville et à proximité d’une partie privatisable de Central Park, ce projet pourrait rapporter des millions !

Malgré moi, l’enthousiasme l’emporte et je me retrouve au pied de l’entrée principale sans même y réfléchir à deux fois. Si j’avais su que c’était cette parcelle qui était visée, je n’aurais certes pas décalé mes vacances, mais j’aurais sans doute répondu un peu plus favorablement à la requête de cet homme imbu de sa personne.

Au lieu de cela, son ton péremptoire d’homme habitué à être obéi au doigt et à l’œil m’avait fait lui raccrocher au nez lorsqu’il s’était mis à insister lourdement.

— Qu’en dites-vous ? demande-t-il avec l’air suffisant de celui qui croit avoir gagné la partie. Vous ne pouvez décemment pas passer à côté de cette opportunité, n’est-ce pas ?

Il a raison en plus, et ça me fait bien mal de le reconnaître : il faudrait être folle pour refuser un projet aussi exceptionnel.

Mais impossible de rendre les armes aussi ouvertement ! S’il croit pouvoir gagner facilement, il sera infernal à gérer pendant toute la mission. Et ça, c’est hors de question.

Même si mon père est haut placé, il aura quand même du mal à camoufler un meurtre… Ce qui est la seule chose qui me retient de frapper ce magnifique visage au sourire victorieux. Prenant une grande inspiration, je prends sur moi pour me calmer aussi bien de l’énervement que de l’excitation.

— Reprenons depuis le début, me forcé-je à dire posément. Nous sommes sans doute partis du mauvais pied. Que souhaitez-vous exactement ? Pourquoi un tel empressement ? Et qui m’a recommandée auprès de vous pour que vous soyez insistant à ce point-là ?

Parce que si c’est encore une manœuvre sournoise de ma famille dans je ne sais quel dessein, je lâcherai l’affaire, qu’elle soit du siècle ou pas. Mais sa réponse me rassure : Molly. Une des rares personnes que je considère comme une amie. Et dont je ne doute pas de ses intentions : plus honnête qu’elle, il n’y a pas.

Pourtant, mon soulagement ne dure qu’un instant car cet homme insupportable veut que je lui fasse une proposition de réhabilitation complète pour… dans trois jours ! Que je dois présenter lors d’une célébration de Noël avec ses amis ! Me proposer mon rêve pour ensuite me faire une demande totalement aberrante pour que je réalise que je ne pourrai jamais l’avoir…

Mais il a complètement perdu la tête, ma parole !

[1] Celle qui aurait été utilisée lors de la crucifixion du Christ

[2] Brasserie célèbre car une des plus anciennes de Paris.

[3] Réputé pour illustrer la perfection.

[4] Faculté de Paris.

[5] École prestigieuse dans la restauration de meubles anciens.

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