Pourquoi avoir recours à un coach d'écriture ?

Pourquoi avoir recours à un coach d'écriture ?

L’écriture est souvent un acte solitaire mais n’est pas pour autant synonyme de solitude totale. Même si on se sent « inspiré », cela est à mon sens un « métier » à part entière. Ce qui sous-entend que l’on doit se former pour mieux performer.
Malheureusement, il n’y a pas de filière d’études « reconnues » pour devenir écrivain et on est souvent face à soi-même. Pour pallier à nos interrogations ou nos doutes qu’ils soient globaux ou sur un sujet spécifique, faire appel à un coach d’écriture peut être une bonne solution. Car ce qu’on apprend ne répond pas juste à un besoin du moment mais aide à progresser dans le temps avec des mécaniques apprises qui sont durables.Pour ma part, j’ai travaillé en coaching individuel avec Roxane Dambre, auteure hybride – publiée en maison d’édition et autopubliée – de fantasy et de comédie romantique, qui propose un accompagnement des plus complets pour les auteurs afin d’améliorer ou de débloquer un point d’écriture. En ce qui me concerne, j’avais besoin d’une relecture de plan et d’une construction de synopsis. Pendant 1 h 30 en visio, Roxane a analysé, décortiqué et pointé les pistes d’améliorations à travailler de façon telle qu’en raccrochant, je savais ce que je devais faire pour atteindre mon objectif.

Pourquoi l’ai-je choisie elle parmi la pléthore d’auteurs qui proposent leur service ?

  • Pour sa crédibilité en premier lieu. À date, elle a vendu plus de 500 000 exemplaires de ces romans dans le monde, et surtout, elle s’est formée avec des professionnels de l’édition au travers des maisons avec lesquelles elle a appris quand elle a débuté sa carrière.
  • Pour son offre qui est large et surtout adaptable à des problématiques précises qui s’alignent sur les besoins spécifiques de l’auteur selon son degré d’avancement dans son projet.
  • Son mode opératoire : la visio d’1 h 30 permet d’échanger de façon bien plus conviviale et interactive que par mail et j’aime la proximité dégagée par cette entrevue.
  • Enfin, pour ses tarifs plus que raisonnables, surtout au vu de la valeur ajoutée qu’elle m’a apportée.

Du coup, je lui ai proposé de se prêter à une interview afin qu’elle puisse vous présenter cette partie de son activité par le biais de questions-réponse.

ST : Qu’est-ce qui t’a amenée à proposer un coaching d’auteur et pourquoi?

RD : Lorsque j’ai été retenue par une ME[1] la première fois, c’était en 2012, pour ma série Animae. J’ai eu la chance d’être vraiment bien accompagnée par l’éditrice qui m’a fait retravailler mes textes à coups de suggestions et/ou de remarques pertinentes. J’ai énormément appris sur ce qui fonctionne ou pas dans l’écriture d’un roman, que ce soit avec elle ou avec les correcteurs qui me faisaient également des retours. Or, à l’époque, il n’y avait aucune formation à destination des auteurs pour les aider à travailler leurs histoires en dehors d’un travail éditorial par le biais d’une ME. Pourtant, un roman mal ficelé en termes d’intrigue, de profondeur de personnages ou de cohérence scénaristique n’a que peu de chances d’attirer l’attention. J’ai donc acquis ces compétences au fur et à mesure de ces collaborations.

Puis un jour, lors d’un salon, une amie auteure qui me demandait conseil sur plusieurs de ces points m’a signalé que je les restituais de façon très pédagogique et que je devrais me lancer dans le coaching, afin de les transmettre à d’autres qui en avaient besoin aussi. Ce qui m’a fait réaliser, qu’effectivement, j’étais régulièrement sollicitée par des personnes ayant plus ou moins les mêmes préoccupations par rapport à leur écriture. C’est ainsi que j’ai créé mon blog en postant des articles sur les problématiques d’écriture, puis un groupe d’écriture sur FB et enfin les masterclass que j’ai lancé en 2018, un peu comme ça, en me disant que cela intéresserait peut-être quelques personnes. L’engouement a été tel que j’ai, à ce jour, formé plus de 500 personnes par ce biais. Par la suite, au fur et à mesure que mes élèves progressaient, leurs problématiques devenaient plus spécifiques et j’ai ouvert des créneaux de coaching personnalisé afin de répondre aux mieux à leurs demandes individuelles.

ST : Tu as donc commencé par offrir du contenu gratuit pour ensuite proposer des services payants. Pourquoi?

RD : Parce que j’ai compris que, pour certains, ce qui est gratuit n’a pas de valeur et que l’approche n’est de ce fait pas la même. En effet, quand je donne de mon temps bénévolement pour répondre à certaines sollicitations, l’accueil et l’écoute sont loin d’être optimum, les gens n’appliquent pas, oublient vite et me reposent exactement la même question au bout de trois mois. En revanche, si le même conseil est payant, alors les gens sont très attentifs, appliquent sur le champ et leur progression est fulgurante ! La qualité des échanges est donc bien meilleure et l’énergie/temps passés sont bien plus productifs autant pour moi que pour eux.

ST : Il est vrai que la valeur ajoutée de tes coachings est, pour moi, une excellence opérationnelle en termes de résultat. C’est un parti pris chez toi?

RD : Tout à fait ! Je pense mes formations pour qu’elles soient interactives, vivantes, et surtout, efficaces pour les personnes qui les suivent. Par exemple, j’intègre systématiquement des exercices pratiques sur LEURS romans. Comme ça, à la fin de la masterclass, elles ont un plan d’action concret pour avancer sur leurs histoires. Ce n’est pas une simple présentation des mécaniques à utiliser mais bien comment se les approprier par chacun de mes élèves. La nouveauté des masterclass est un bootcamp où je propose des ateliers pratiques sur un sujet spécifique (communication d’auteur, sortie en auto-édition…).

ST : Au vu du nombre de sollicitations, cette activité de coach d’auteur est chronophage pour toi, du coup que t’apporte-t-elle?

RD : Alors, d’un point de vue financier, franchement pas grand-chose. Cela représente moins de 5 % de mes revenus. En revanche, c’est quelque chose que j’adore faire parce que d’un point de vue intellectuel, cela me plaît de transmettre. Et surtout, d’un point de vue des relations humaines, c’est très enrichissant. Car cela me permet d’échanger avec des personnes d’horizons variés, mais qui ont en commun avec moi, le désir et l’amour de l’écriture. C’est également une intense satisfaction de voir mes élèves grandir dans leur voie. Je suis très heureuse de pouvoir dire aujourd’hui que d’élèves, certains sont devenus des « collègues », voire des amis. Cette ouverture est importante pour ma vie d’auteure, car sinon on peut vite s’enfermer dans une solitude pesante. Alors que partager ma passion de l’écriture est un plaisir sans nom, d’autant plus quand c’est utile !

ST : Qu’attends-tu de tes élèves?

RD : Toutes les personnes qui me contactent ne sont pas forcément au même stade dans leur projet d’écriture, ce qui est tout à fait normal. En revanche, tous les élèves qui sautent le pas de travailler avec moi ont un désir réel d’apprendre. Ce que j’attends d’eux, c’est ça. L’implication qui se traduit par une écoute, une volonté d’ouverture et de travail sur les pistes d’amélioration détectées. Je me sens investie d’une mission dans ces coachings : faire progresser les personnes qui m’ont fait confiance. Ce qui implique qu’elles sont prêtes à remettre en question leurs écrits, leurs façons de faire ou leurs croyances parfois limitantes si besoin. Car mon objectif plus global est de promouvoir une littérature française de qualité, quel que soit le genre. Ce qui implique que je ne suis pas là pour dire ce que les gens veulent entendre mais bien ce qu’ils ont BESOIN d’entendre pour devenir meilleurs.
En synthèse, même s’ils sont tous amateurs au départ, j’attends d’eux d’être prêts à adopter une posture professionnelle, car c’est ce que je vais leur enseigner afin qu’ils puissent réussir, quel que soit leur objectif.

ST : Mais tout le monde ne veut pas devenir professionnel, non?

RD : Je ne fais pas de différence car les projets évoluent et, surtout, les mécaniques s’appliquent de la même façon que l’on cherche à vivre de sa plume ou que l’on écrive pour les loisirs. Par exemple, l’intrigue doit être bien construite, avec un bon rythme, des personnages fouillés et un enchainement cohérent. Ce que l’on appelle le « marketing du livre » doit être de qualité, avec une couverture répondant aux codes du genre littéraire choisi, une correction orthographique et typographique soignée ainsi qu’un résumé percutant. Enfin, la communication sur les réseaux doit être alignée pour soutenir le roman, afin d’attirer à soi les bons lecteurs, ceux susceptibles d’aimer l’histoire !

ST : Certes, quel est l’intérêt de se former si ce n’est pour offrir le meilleur de ton roman, je suis tout à fait d’accord! Merci pour cet échange qualitatif et sans langue de bois.

RD : Avec plaisir ! C’est, encore une fois, aussi pour ça que j’aime autant faire de la formation : pour la proximité et l’énergie partagée.

Si tu es intéressé par un coaching d’auteur, je te propose de découvrir le site de Roxane où tout est expliqué en détail : pour ma part, je ne peux que te recommander d’y avoir recours si le besoin s’en fait sentir, car cela a vraiment fait la différence en ce qui me concerne.

https://www.roxanedambre.com

https://www.masterclass.roxanedambre.com

As-tu déjà testé ce type de service ? Dis-moi tout en commentaire !

PS. J’ai aussi choisi Roxane Dambre parce que j’apprécie la qualité de ses romans, et tout particulièrement ses sagas Scorpi et Vivepierre. N’hésite pas aussi à découvrir sa bibliographie si tu ne connais pas, car il paraît que pour écrire, il faut également beaucoup lire 😊.

[1] Maison d’Editions

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